Je poste ici ce que nous avons fait jeudi en français, c'est a dire le début du texte n°2. j'ai préféré créer un nouveau sujet, étant donné que l'explication de texte n'est pas complète. je n'ai pas cherché à rédiger avec un style particulier, je vous ai simplement retranscris mes notes pour faire en sorte que mardi vous soyer à jour pour la suite de l'explication. Si d'autres veulent apporter des précisions c'est sans problème.
jeudi nous avons également fait un cours sur "le rôle de l'onomastique". Si j'ai le temps je vous le taperai, mais ce n'est pas garanti...
Bonne fin de week end a tous.
TEXTE n°2 : portrait de Javert. (I, V, 5) p.54/56. A partir de la ligne 27
Javert, autre figure marquante des Misérables, dont la destinée va croiser celle de Jean Valjean.
-première rencontre : au bagne de Toulon « employé dans les chiourmes du midi (l 38/39). Javert a repéré la force physique de Jean Valjean.
-la deuxième fois : à Montreuil sur mer, ville d’où est originaire Fantine et où elle reviendra après avoir confié son enfant aux Thénardiers. C’est là également quelle trouve un emploi dans la fabrique fondée par M. Madelaine, c'est-à-dire Jean Valjean. Il se trouve que Javert a été nommé dans cette ville, d’où cette deuxième rencontre. Mais Javert a du mal à reconnaitre l’ancien bagnard sous cette allure respectable.
I) Le portrait physique de Javert.
Portrait qui ne vient pas au début mais est incéré dans une analyse psychologique du personnage. Mais Hugo trouve important de décrire le visage de Javert, ses traits physiques, comme si ces détails confirmaient le caractère de ce personnage.
a) la position du narrateur
Le narrateur se confond avec l’auteur.
Intervention de l’auteur l.40/41 « que nous expliquions tout a l’heure », « entendons nous bien » l’auteur réclame une sorte d’accord avec le lecteur pour déchiffrer correctement le personnage. Le « nous » marque la complicité qui se prolonge avec le « on ». Hugo met le lecteur en condition, l’appelle à témoin.
b) les traits du visage
Un visage d’abord décrit comme un lieu, un paysage.
« ces deux forets, ces deux cavernes » l 45/46 traduit une idée de profondeur.
« nez camard » image de la mort.
Deux profondes narines » : notion de profondeur, gouffre
« deux énormes favoris » pas du tout esthétique
Construction en chiasme, avec une métaphore : joue/favoris- nez/narines- cavernes- forets
Ensuite le texte s’intéresse à la bouche :
Quand Javert riait, « ce qui était rare et terrible ». Rire semble dangereux. Dent, gencive : attaque, effrayant.
On passe au vocabulaire de l’animalité. « sauvage », » mufflé », « fauve »
Cf le rire est le propre de l’homme--> Javert n’est pas un homme…
Son rire ressemble d’avantage à un rictus animal.
Animaux féroces « un dogue », « un tigre ». Paradoxe et gradation dans le choix de ces deux métaphores.
Javert est un prédateur, il ne lâche jamais ses proies. Poursuit avec la ténacité d’un prédateur ses proies. Ce portrait va annoncer la suite des événements.
Peu de crane beaucoup de mâchoire. Hugo donne un type d’homme par une analyse anatomique, à partir de laquelle il déduit le caractère du personnage.
Ses cheveux … casque attitude verrouillée.
Le pli du front contracté comme une étoile de colère.
La bouche pincée
Tous ces détails de la férocité et de la sévérité marquent la cruauté et l’autorité du personnage.
II°/ le personnage
Hugo va montrer d’où vient Javert (… sorte d’explication comme il avait déjà fait pour jean Valjean)
a) Sa biographie
Javert est entré dans la police, comme s’il était voué à ça.
Pourtant, sa naissance le lie à la délinquance.
En effet, sa mère : une marginale, en prison. Son père ; aux galères. Pas d’autres précisions que celles-ci sur sa famille et ses origines.
Javert semble sortir de cette exclusion pour rentrer dans la loi, dans les normes. Entre de manière fanatique.
Observation sociologique : entre dans la société alors qu’il se sent exclu.
Rapprochement entre ceux qui gardent la société et ceux qui l’attaque. Deux classes d’hommes opposés avec une parenté cependant.( ex vidauc : personnage bannit, voleur, devient chef de la police, redoutable préfet de police) soit Javert basculait du coté de la délinquance, soit du coté de la police.
Cela justifie son caractèrel34/35. Personnage Excessif
Enumération. Rigidité. Prohibité, il a peur de revenir d’où il vient. Javert rejette son origine sociale, lutte contre. l35/36. En somme, il déclare la guerre à tous ce qui est hors la loi, Tous ceux qui le deviennent. Caractère terrible.
Conséquences : très rapidement « il entra dans la police » l36. Une brillante carrière qui se traduit par des phrases brèves. Parataxe. : Phrases hachées, les unes à cotés des autres. Rapidité de son ascension dans la police.
L 38/39 phrase qui raccroche à l’histoire. Il a travaillé au bagne de Toulon. Crédibilité à son personnage car son caractère est expliqué par son milieu social. Surtout, ça lui permet de faire un diptyque avec le portrait de jean Valjean. Leurs noms inversent les consonnes. De même pour leur parcours : Javert fuit la délinquance pour aller dans la loi et jean Valjean a franchit la loi et devient bagnard. Ces deux personnage forment un couple qui se réuni dans le personnage inspirateur de Vidocq. Ils forment un couple traditionnel policier/voleur.
Point communs leurs force physique et leur vie de privation l 85/87. Tous les 2 ont une vie un peu austère à leur manière.